Comment devenir moniteur de kitesurf ?

Comment devenir moniteur de kitesurf ?
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Sentez-vous déjà le souffle iodé du large, la tension de la voile au bout des bras et l’excitation inégalée d’une session de kite réussie ? Si vous rêvez de transmettre cette passion vibrante au plus grand nombre et de transformer chaque rafale en moment d’apprentissage mémorable, le métier de moniteur de kitesurf vous tend les bras. Riche en adrénaline, ce métier engagé valorise la pédagogie et l’écoute, au sein d’un univers où liberté et sécurité marchent main dans la main. Ce parcours demande autant d’habileté sur l’eau que de savoir-faire dans l’accompagnement, alors prêt à transformer votre passion en vocation et à larguer les amarres pour une carrière hors du commun ?

 

Le métier de moniteur de kitesurf

 

Le rôle du moniteur au quotidien

Dans cette école de kitesurf ou ailleurs, le moniteur joue un rôle de chef d’orchestre aux multiples facettes. La journée type d’un moniteur ne suit pas exactement un canevas immuable, car elle dépend des conditions de vent, du niveau des élèves et des objectifs pédagogiques fixés. Entre préparation du matériel, briefing de sécurité, ajustement des progressions et secours en cas d’incident, le moniteur doit afficher fiabilité, souplesse et sang-froid. Et parfois, il se voit transformé en coach mental, en motivateur, voire en confident pour rassurer débutants ou riders hésitants.

 

Les compétences techniques, pédagogiques et sécuritaires

Être un as du kite, cela ne suffit pas pour passer de l’autre côté de la barrière ! Les compétences requises combinent une maîtrise technique adaptée des différentes voiles, planches et systèmes de sécurité. Tout autant, une réelle appétence pour la pédagogie et une grande capacité d’observation entrent en ligne de compte. L’enseignement du kitesurf nécessite d’adapter son discours, d’évaluer les aptitudes physiques et psychologiques de chaque élève, tout en sachant réagir avec bienveillance et efficacité aux situations imprévues, depuis la simple chute à l’incident plus grave.

 

La formation et les diplômes nécessaires

 

Les voies françaises, diplômes d’État et certifications fédérales

Présentation du DEJEPS mention Glisses Aérotractées Nautiques

Le DEJEPS Glisses Aérotractées Nautiques représente la voie royale du moniteur professionnel en France. Ce diplôme d’État d’un niveau élevé s’adresse à celles et ceux qui souhaitent une carrière organisée et reconnue. Sur une année complète, la formation apporte matière à aiguiser ses compétences en pédagogie, entrainement sportif, gestion de la sécurité et coordination de groupes. L’accent est mis sur le leadership ainsi que l’autonomie dans la gestion d’une structure ou d’une équipe pédagogique.

Accès au BPJEPS activités nautiques et spécialisations possibles

Pour ceux qui souhaitent débuter ou s’insérer rapidement sur le marché de l’emploi, le BPJEPS Activités Nautiques constitue un solide tremplin. Il permet d’animer des séances d’initiation ou de perfectionnement auprès de divers publics, avec un accent sur la sécurité et l’adaptabilité. Ce diplôme favorise l’insertion dans des structures associatives ou privées, et propose des modules spécifiques pour qui désire se spécialiser, kite inclus, après l’obtention.

 

Les certifications internationales

Présentation des niveaux IKO et exigences requises

L’International Kiteboarding Organization, IKO, offre une certification très appréciée dans les écoles privées partout sur le globe. Réputées pour leur format intensif, les formations IKO Instructor misent sur des techniques pédagogiques standardisées. Ici, point de laxisme : les candidats doivent avoir au moins 18 ans, démontrer un haut niveau de technique, et s’engager à suivre un code éthique strict. Une réussite validée par divers tests pratiques, évaluations continues et mises en situation.

Autres référentiels reconnus

Quelques organismes alternatifs proposent aussi des référentiels de certification, citons le VDWS d’Allemagne ou la BKSA anglaise, qui permettent de travailler auprès d’employeurs à l’international. Ces certifications misent sur la mobilité, la polyvalence et l’échange de bonnes pratiques entre encadrants du monde entier.

La formation et les diplômes nécessaires

Les modalités d’accès et le déroulement de la formation

 

Les conditions d’inscription

L’accès à la formation ne s’improvise guère : il faudra réunir un faisceau de conditions claires. Un âge minimum, généralement 18 ans, mais aussi un niveau solide de pratique attesté par des certificats ou carnets de navigation. Les futurs candidats doivent fournir un certificat médical de non contre-indication et – dans le cas du DEJEPS ou du BPJEPS – justifier d’expériences encadrées, stages ou accompagnements de groupes. À l’entrée, les tests évaluent aussi la capacité d’analyse, la réactivité et la posture pédagogique. Bref, rien n’est laissé au hasard sur la ligne de départ ! “Je me souviens de la nervosité au moment des tests d’entrée : analyser une situation en temps réel face au jury n’avait rien à voir avec mes expériences précédentes. Grâce à mes heures de navigation et au soutien de mon club, ce défi s’est transformé en déclic pour m’engager pleinement dans la formation.”

 

Les étapes et organisation de la formation

Parlons organisation : la grande majorité des cursus est pensée en alternance, mariant cours théoriques, modules techniques et périodes de stage en structure. Selon la formation, le volume horaire oscille entre quelques dizaines d’heures (certification privée) et plus de 600 heures (diplômes d’État). Les épreuves de validation sont multiples : contrôles continus, tests pratiques, soutenances et évaluations sur le terrain. L’obtention du diplôme ou de la certification s’appuie sur la cohérence, la progression et l’engagement sur la durée.

 

Les coûts de formation et aides possibles

Ah, question délicate mais déterminante : combien investir ? S’il n’existe pas de tarif unique, chaque parcours affiche ses propres montants et possibilités de financement. Entre aides régionales, dispositifs Pôle Emploi, bourses sectorielles, financement personnel ou mobilisation du CPF, il existe souvent une solution adaptée à chaque profil. Un conseil : prenez le temps de vous renseigner en amont, car certains frais ne se limitent pas aux droits d’inscription – pensez matériel, déplacements, hébergement pendant les stages… À chacun sa stratégie, sans brûler les étapes !

Intitulé Fourchette de coût Aides potentielles
DEJEPS 4000 à 9000 euros Aides régionales, bourses, CPF
BPJEPS 3500 à 7500 euros Aides Pôle Emploi, financement personnel
Formation IKO 800 à 1800 euros Financement personnel

 

Les perspectives professionnelles et conditions d’exercice

 

Les débouchés en France et à l’étranger

La mer s’ouvre devant vous : les débouchés pour un moniteur formé couvrent un large éventail d’employeurs et de formats. Vous pourrez exercer dans des écoles, des clubs sportifs renommés, des structures associatives engagées ou encore choisir l’aventure saisonnière dans des zones touristiques recherchées. Les certifications IKO et autres référentiels étrangers permettent d’élargir son champ d’action et de tenter l’expérience internationale, aux quatre coins du monde, sur toutes les mers où l’on glisse.

 

Les conditions de travail et de rémunération

Mille visages pour une profession ! Les conditions d’exercice du métier varient avec la saisonnalité, la localisation et bien sûr, le climat. Rares sont les moniteurs à travailler toute l’année sur une seule plage ; les postes saisonniers dominent, avec de courtes périodes d’intense activité, souvent d’avril à septembre. Question rémunération, comptez sur une fourchette de 1500 à 2200 euros nets mensuels pour un débutant, mais des variables entrent en jeu : primes à l’expérience, nombre d’élèves formés, établissement employeur et possibilités d’expatriation. Prêt à larguer les amarres sous toutes les latitudes ?

 

Pistes concrètes pour bien aborder la formation

  • entretenir son niveau de pratique, en se confrontant à des conditions variées, améliore la confiance et la crédibilité lors des sélections ;
  • rencontrer des moniteurs diplômés permet d’affiner son projet, d’avoir des retours lucides sur le métier, d’enrichir sa vision ;
  • questionner les organismes de formation pour comprendre leur méthodologie, leur accompagnement post-diplôme et les retours d’anciens élèves crée un réel avantage ;
  • préparer son dossier financier en amont et explorer toutes les aides possibles, assure une tranquillité mentale, essentielle pour mener à bien sa formation ;
  • ne jamais négliger son réseau dans le milieu nautique, le bouche-à-oreille ouvre souvent les meilleures portes.

Enseigner le kitesurf, c’est choisir un métier où la routine n’a pas sa place, où chaque session crée son lot d’émotions et d’apprentissages. Alors, prêt à transmettre votre énergie à la nouvelle génération de riders ? Si la liberté du large vous séduit et que l’idée d’accompagner des élèves en quête de sensations vous anime, alors il ne reste qu’un pas à franchir : hissez haut, formez-vous, et faites de votre passion un art de vivre autant qu’un métier. Les plus belles histoires commencent souvent par un simple rêve au bord de l’eau, à quand la vôtre ?

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